CRSC à Paris présente l’exposition virtuelle « Les Grands Espaces » du peintre contemporain Ivan Sollogoub.

Ivan Sollogoub est né en 1974 à Paris d’une famille d’émigrés russes.

Par sa mère, l’artiste a des origines ancrées dans la vieille noblesse russe. Sa grand-mère est née Princesse Obolensky, son grand-père est un Lopoukhine et la mère de son grand-père, une Ossorguine.

Par son père, le peintre descend de l’écrivain russe Boris Zaïtsev, auteur de « L’Étoile bleue », « La Guirlande dorée », « Le Voyage de Gleb », « Anna », « La vie de Tourgéniev », « Le Mont Athos et Valaam, pèlerinages d’un écrivain russe » et d’autres livres.

Ivan Sollogoub a été formé dans l’atelier de Sergueï Toutounov, lui-même issu de l’Institut d’Etat académique des Beaux-Arts Sourikov de Moscou. « Par la suite, – raconte le peintre, – j’ai cherché d’autres voies que la figuration naturaliste et je me suis tourné vers la lumière, puis la couleur ». Aujourd’hui il a son propre atelier à Paris, dans le 10ème arrondissement.

L’œuvre d’Ivan Sollogoub est inspiré par des grands maîtres des écoles diverses : autant par Rembrandt que par Bonnard, Nicolas De Staël, Hopper, Van Gogh, Monet ou Kandinsky. En même temps il a son style en peinture et sa propre signature artistique.

Selon lui-même, il est marqué par les voyages : tout d’abord par un long voyage au Maroc, bien sûr par ses lieux familiers (Paris, aux petites heures du jour ou de nuit), mais aussi par la campagne (en Bourgogne ou en Gascogne), et par les pays lointains (Martinique), où il a trouvé « une nouvelle lumière et une nature différente, plus vivante et vivace que jamais ».

Pour l’exposition virtuelle sur le Web-site du CRSC à Paris, une première pour l’artiste, Ivan Sollogoub a sélectionné des peintures de ces 2–3 dernières années, où le travail sur la couleur est particulièrement poussé.

« Dans chaque tableau, j’essaie de trouver un équilibre entre le souvenir du moment passé devant le paysage (je fais des croquis, le plus souvent au pastel, et des photos et je travaille le tout à l’atelier), l’impression qui s’en dégageait (la température, le vent, les bruits…) et la vérité intérieure du tableau, qui appelle parfois des modifications de composition, de couleurs ou de lumières…
Il n’y a pas, ou très peu, de personnes dans mes tableaux, et s’ils y sont, ils y sont isolés, seuls. L’Humain n’est pourtant jamais absent et il se manifeste par des traces laissées ici ou là.
J’essaie, tous les jours de ma vie, et donc quand je peins, de continuer à poser sur le monde un regard tendre et aimant, pour en tirer toute la poésie qui est partout, toujours, pour qui est prêt à la recevoir.
Alors voilà, en ces temps troubles et chaotiques, où l’horizon s’est rapproché, laissons-nous emporter dans ces Grands Espaces… »

Les visiteurs du site-web du CRSC sont invités à effectuer un voyage impressionnant dans les « Grands Espaces », plein de poésie et de beauté.