A partir du 17 juin, une exposition de l’artiste contemporaine de Saint-Pétersbourg, Ivetta Lokhmatova, est disponible sur le site-Web du CRSC à Paris.
Ivetta Lokhmatova est une artiste héréditaire. Son grand-père Ivan Lokhmatov est connu pour son tableau « L’itinéraire des femmes soldats » (1943).
Ivetta est née en 1982 à Kourgane. En 2003, elle est diplômée de l’école d’art Nicolas Roerich, en 2012 – de l’Institut d’État de peinture, de sculpture et d’architecture de Saint-Pétersbourg Ilia Répine auprès de l’Académie russe des arts (atelier du professeur Vassily Sokolov). Elle a obtenu son diplôme (son travail de diplôme est le tableau « Midi à Kouban ») avec une mention d’excellence, la Commission d’attestation d’État lui a fait ses éloges. Ivetta Lokhmatova est décorée de la médaille de l’Académie russe des arts « Pour ses mérites dans les « études », elle est lauréat du VI Concours artistique d’Igor Minakov.
Ivetta a pris part à l’exposition « Yuri Kalyuta et ses élèves », organisée au Musée d’art moderne de Moscou et à l’Académie centrale de Pékin, aux nombreuses expositions de l’Union des artistes de Saint-Pétersbourg, aux projets artistiques « Images de mémoire », « Victoire 70 », « Printemps », « Monde de guerre », « Du Donbass à la Syrie », « Donbass inébranlable », « Automne », « Relier le fil du temps ».
« Lorsque l’on regarde les tableaux d’Ivetta Lokhmatova, on a à l’esprit les paroles de l’artiste russe connu Alexandre Chevtchenko : « Le sens de la peinture réside en elle-même. Elle ne réside pas dans l’intrigue, mais a son propre contenu, de caractère purement pittoresque ; il consiste en texture, composition et style. » (…) « Kimzha bleue », « Printemps précoce », « Première neige à Borki », « Kimzha dort » – ces suites pittoresques caractérisent le mieux le credo de l’artiste, pour qui le secret de la peinture se trouve dans la qualité et la texture de la couleur. Elles font preuve d’une haute tradition et de goût raffiné, qui prennent ses sources du paysage russe dans l’art d’Isaak Lévitan, Konstantin Korovine et Léonard Tourzhansky aux artistes du XXe siècle. (…) Ses portraits attirent l’attention par la façon dont ils sont réalisés : les traits individuels de la nature, son âge et son caractère sont exprimés par les moyens artistiques simples et limités. » C’est ainsi que Svetlana Erchova, docteur en art, caractérise l’œuvre d’Ivetta Lokhmatova.
« J’ai toujours voulu que mes peintures puissent être écoutées : le souffle du vent, le ruissellement de l’eau les rues de la campagne, le craquement de la neige, – avoue l’artiste elle-même, – J’aime un motif simple, lorsque quelques mots devraient suffire pour dire presque tout. Le but et l’objectif principal est de transmettre l’humeur, les changements subits de la nature. Les impressions accumulées au fil des années, de nombreux voyages enrichis, ont rendu la palette plus diversifiée : le nord russe (village de Kimzha), l’Anneau d’or et enfin le sud – le soleil ! L’impressionnisme est un instant capturé en couleurs ! ».
Effectivement Lokhmatova réussit à transmettre à travers les couleurs les sons, l’humeur et même les odeurs d’une manière très précise et subtile. Ses paysages sont imbibés du soleil et nous font plonger soit dans un février glacial, soit dans une journée d’été. Les portraits regardent des tableaux comme s’ils étaient vivants.
L’exposition « L’Atelier du soleil » sur le site-Web du CRSC à Paris combine des tableaux de l’artiste des années différentes : peintures de la Russie profonde, quelques portraits et quelques œuvres sur le thème de la guerre.
Savourez l’exposition !
