Le 12 janvier, la Maison russe des sciences et de la culture à Paris a accueilli le célèbre écrivain, journaliste et explorateur français Cédric Gras, auteur des livres « Les alpinistes de Staline », « Anthracite », « La mer des cosmonautes » et autres.

Cédric Gras, un voyageur et alpiniste passionné, a vécu dans « l’espace post-soviétique » pendant plus de 10 ans, il a enseigné le français à Vladivostok, a ouvert des centres de langue française Alliance française à Vladivostok et Donetsk. Sur commande de la chaîne de télévision franco-allemande Arte, il participe au tournage de deux films sur la Russie « Oural, à la poursuite de l’automne » et « Russie secrète, sur les rivages de la mer Blanche ». Membre de la Société des Explorateurs français.

L’explorateur est venu à la Maison russe à l’invitation du président du Centre de la Société russe de géographie en France Daria Loyola. Au cours de la conversation, les perspectives d’organisation de projets éducatifs communs sur la géographie et l’histoire de la Russie, les paramètres d’un entretien avec Cédric Gras en particulier pour la Société russe de géographie, ont été abordés.

La MRSC était représentée à la réunion par Marina Ignatieva, chef de la section des sciences et de l’enseignement supérieur. Sur sa suggestion, l’invitée française a soutenu l’idée d’organiser conjointement des projections de films et des présentations avec l’invitation d’autres membres de la Société des explorateurs français, parmi lesquels de nombreuses personnes «attirées par les étendues russes».

Ainsi, parmi les premières manifestations scientifiques communes pourraient figurer des discussions suite à la projection du film « L’Oural à la poursuite de l’automne » (France-Allemagne, 2018) et de la célèbre œuvre cinématographique soviéto-japonaise d’Akira Kurosawa « Dersou Ouzala » (1975), mettant en lumière la nature sibérienne sur fond de croyances des peuples indigènes en interaction avec le monde extérieur.

« La Russie est l’un des rares endroits de la planète où la nature sauvage a été préservée, où l’on peut se promener pendant plusieurs jours sans rencontrer une seule âme vivante, où il y a encore de vrais animaux sauvages. C’est très précieux », a conclu l’explorateur expérimenté.