Qui va étudier en Russie ? On pense que ce sont principalement les futurs ingénieurs, physiciens et mathématiciens.

Des marques du marché russe de l’éducation comme l’Institut de physique et de technique de Moscou (MFTI), la Faculté de mécanique et de mathématiques de l’Université d’État de Moscou Mikhaïl Lomonossov (MGU) ou l’Université d’État en technologie de l’information, mécanique et optique de Saint-Pétersbourg (ITMO) sont déjà bien connues en France. Les noms de Lev Landau, de Maxime Kontsevitch, de Lev Pontriaguine, d’Andre Geim, de Konstantin Novoselov et de bien d’autres hommes de sciences leur servent de publicité.

Cependant, aujourd’hui, nous allons parler d’autre chose — où et comment on enseigne le beau et le sublime, à savoir la musique, la peinture, le théâtre et le ballet.

Dans le programme de bourses du Gouvernement de la Fédération de Russie, qui alloue annuellement des quotas pour l’enseignement gratuit de 15 000 étudiants étrangers, les formations artistiques et culturelles jouent un rôle important.

Il s’avère que la plus grande concurrence parmi les étrangers souhaitant aller étudier en Russie est pour intégrer des filières universitaires dite « créatives ». Bien que toute formation soit dispensée uniquement en russe et exclusivement selon des programmes nationaux, c’est justement là que réside la valeur de cette éducation.

Le célèbre système Stanislavski, les meilleures traditions de la peinture académique et des arts scéniques, des ballet inégalées — tout cela est enseigné dans les universités artistiques et culturelles russes.

Intégrer le Conservatoire d’État Tchaïkovski de Moscou, l’Académie des beaux-arts de Saint-Pétersbourg Ilia Répine ou bien l’École chorégraphique d’État de Perm n’est pas facile — il faut passer des examens d’entrée, démontrer un haut niveau de maîtrise du russe. Nombreux sont ceux qui ne parviennent pas à relever le défi, seuls les meilleurs sont admis. Cela garantit un haut niveau de formation et un résultat inégalé.

Compte tenu de ces exigences élevées, les universités culturelles russes proposent aux candidats étrangers de suivre une formation qui, pour les citoyens étrangers, comprend non seulement une formation dans des matières spécialisées (peinture, dessin, pratique d’un instrument de musique ou de théâtre), mais aussi l’étude de la langue, de la littérature et de la civilisation russes.

Des programmes avec l’attribution de la qualification le « spécialiste » (5 ou 5,5 ans), de maîtrise (2 ans), de doctorat ou d’apprentissage (3–4 ans) sont disponibles au choix dans une variété de domaines — chorégraphie, arts plastiques, musique, théâtre et mise en scène, histoire de l’art et études culturelles.

La procédure d’admission des candidats aux études artistiques et culturelles dans le cadre d’une bourse d’État est légèrement différente de la procédure habituelle. Le candidat doit soumettre le dossier de bourse dans le délai prescrit, ensuite passer les examens à l’université d’accueil, puis télécharger les résultats de l’examen dans son dossier afin de recevoir une décision du Groupe de travail spécial du Centre de Russie pour la science et la culture à Paris.

Les témoignages d’étudiants suivant une formation artistique ou culturelle en Russie sont disponibles ici.

Pour en savoir plus sur ces programmes et d’autres, et se renseigner comment postuler pour une bourse, rendez-vous sur le site web du CRSC à Paris : https://crsc.fr/programmes-de-formation/bourses-detudes/.

La date limite de dépôt des candidatures pour l’année universitaire 2021–2022 est fixée au 15 mars.