Le 14 novembre, une rencontre unique a eu lieu à la Maison russe des sciences et de la culture à Paris. Le Ministre des Sciences et de l’Enseignement supérieur de la Fédération de Russie, Valéri Falkov, qui est en France pour présider la délégation russe à la Conférence générale de l’UNESCO, a eu une conversation spéciale avec des étudiants russophones, des scientifiques et des professeurs universitaires travaillant en France.

Au cours de la conversation avec le ministre, les programmes et les projets russes réalisés dans le domaine de la science et de l’éducation en France à la base de Rossotroudnitchestvo ont été évoqués.

Des commentaires ont été faits sur les questions les plus urgentes liées à la coopération scientifique et éducative entre la Russie et la France, ainsi que les besoins de la diaspora russe dans ces domaines.

La synthèse des sujets problématiques au nom de la diaspora a été présentée par Guéorgui Chépelev, président du Conseil de coordination des compatriotes russes en France. L’accent a été mis sur les questions qui nécessiteraient un soutien particulier de la part du Ministère des Sciences et de l’Enseignement supérieur de Russie.

Le ministre a donné des réponses détaillées sur les possibilités éventuelles pour les compatriotes sans pouvoir passer l’examen d’État unifié sur place de s’inscrire aux universités russes, sur le soutien à la publication de manuels universitaires russes sur les sciences naturelles à l’étranger, sur l’appui aux réunions et conférences scientifiques sur l’histoire du XXe siècle, y compris sur l’histoire de guerre, sur l’assistance à l’établissement d’un dialogue d’experts bilatéral russo-français sur ce sujet.

Des compatriotes ont suggéré à Valery Falkov d’envisager la possibilité de soutenir des recherches sur l’histoire de la diaspora russe à l’étranger, d’attribuer des bourses scientifiques ciblées, d’organiser un congrès de jeunes chercheurs russophones en Europe, de créer un Campus russe à Paris dans le cadre du célèbre campus Cité internationale universitaire de Paris dans le sud de la capitale française.

Les possibilités pour les enfants de familles russophones d’aссéder à l’éducation selon le programme scolaire russe, ainsi que l’admission dans les universités russes, restent des sujets importants pour la communauté russophone.

Dans le cadre de l’annonce récente de la fermeture en 2022 des programmes de master en études slaves de l’université Bordeaux Montaigne (Bordeaux III), membre de Conseil de coordination des compatriotes russes en France, enseignant à cette Université Svetlana Séville, a soulevé la question de la place de la langue russe dans le système d’enseignement supérieur français. La langue russe est l’une des rares disciplines en voie d’abrégement et a besoin d’être soutenue.

Selon les jeunes scientifiques, les démarches administratives liées aux doubles études postuniversitaires doivent être simplifiées et diverses orientations scientifiques en Russie doivent être soutenues, y compris en coopération avec des scientifiques français.

Au cours de la réunion, Valéri Falkov a écouté attentivement toutes les questions, dont beaucoup ont reçu une réponse immédiate du ministre, les moyens de les résoudre et les instructions ultérieures.

L’un des principaux résultats de la réunion a été un accord sur les formes de communication entre le Ministère russe des Sciences et de de l’Enseignement supérieur et les compatriotes russophones, notamment via les réseaux de la Maison russe des sciences et de la culture à Paris.