Le vice-président de la Douma d’Etat, chef de la délégation russe à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), Piotr Tolstoï a indiqué quelles mesures avaient été prises à l’égard des violations des droits des Russes et de la population russophone dans les pays baltes et en Ukraine.

— Récemment, la Lettonie a expulsé l’ancien président de la Société lettone des retraités militaires Vladimir Norvind. Que pouvons-nous faire pour éviter que des incidents similaires ne se reproduisent ?

— J’estime que les actes des autorités lettones sont scandaleux et violent les droits fondamentaux de l’homme. Ils doivent être condamnés, y compris par le Conseil de l’Europe. Étant donné que je suis vice-président de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, j’ai soulevé cette question avec la commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, Mme Dunja Mijatović, et lui ai posé une question directe : « Pourquoi ne réagit-elle pas aux cas scandaleux des violations des droits des Russes et de la population russophone dans les pays baltes et en Ukraine ? » Nous ne pouvons pas laisser cela se produire. Et s’il n’y a pas de réaction adéquate de la part de nos amis du Conseil de l’Europe, c’est alors la Russie elle-même qui devra réagir.

— La langue russe est l’une des langues les plus répandues en Europe, mais, malheureusement, aujourd’hui dans certains pays, on observe l’oppression de la langue russe et des Russes eux-mêmes. Comment répondre à de telles situations ?

— Nous avons un commissaire à l’OSCE qui s’occupe des droits des minorités nationales, et le Conseil de l’Europe a des structures correspondantes. Nous allons insister pour qu’ils prennent des mesures concrètes contre les autorités des pays qui violent les droits des Russes, en particulier, les autorités de Kiev qui ignorent en fait les droits de 20 millions de Russes vivant sur le territoire de l’Ukraine moderne. J’espère vraiment que cette situation ne durera pas longtemps.

Propos recueillis par Kira Mikhaïlova