Le 10 mai, une soirée musicale et poétique unique du Théâtre du Romance d’Oleg Pogoudine, intitulée « Vertinski +. Cabaret littéraire », s’est tenue à la Maison russe des sciences et de la culture à Paris. L’événement était dédié au 100e anniversaire de l’arrivée d’Alexandre Vertinski à Paris.

Le spectacle a réuni les comédiens du Théâtre du Romance d’Oleg Pogoudine : Danil Mojaïev, Elena Korobeïnikova et Ioulia Stojarova, le pianiste et artiste émérite de la Fédération de Russie Oleg Weinstein, ainsi que l’artiste du peuple de Russie, chanteur, comédien et metteur en scène Oleg Pogoudine lui-même.

Oleg Pogoudine est un interprète exceptionnel de musique de chambre, Artiste du Peuple de la Fédération de Russie. Il est lauréat du Prix artistique de Tsarskoïe Selo, du Prix jeunesse « Triomphe », du Prix Viktor Rozov « Rose de cristal », du Prix du gouvernement de la Fédération de Russie et du Prix poétique national Andreï Dementiev.

Danil Mojaïev est acteur de théâtre et de cinéma, diplômé de l’Institut d’art dramatique Boris Chtchoukine. Il se produit sur les scènes de théâtres russes renommés tels que le Théâtre Evgueni Vakhtangov, l’Atelier Piotr Fomenko et le Théâtre des Nations.

Elena Korobeïnikova est actrice au Théâtre académique d’art de Moscou (MHAT) nommé d’après Maxime Gorki depuis 2004. Elle est décorée de la médaille de l’ordre « Du Mérite pour la Patrie » de IIe classe.

Ioulia Stojarova est actrice au Théâtre de la Taganka depuis 2008, ainsi qu’au Théâtre de la Sadovaïa.

Oleg Weinstein est Artiste émérite de la Russie, lauréat du Concours européen de piano Frédéric Chopin (Allemagne, 1999) et du Concours international de piano Adilia Alieva (France, 2004). Il a également reçu le Prix du gouvernement de Saint-Pétersbourg (2010).

Le programme comprenait des chansons et poèmes célèbres d’Alexandre Vertinski, de grands romances russes, des compositions instrumentales classiques de Sergueï Rachmaninov, ainsi que des poèmes des poètes de l’Âge d’argent – Anna Akhmatova, Gueorgui Ivanov, Marina Tsvetaïeva — qui ont permis aux spectateurs de ressentir pleinement l’atmosphère du Paris des années 1920 vu par les émigrés russes.