Eliott Le Gall est un étudiant de SciencePo Rennes, où il apprend le russe comme une langue étrangère. En 2022 il a reçu une bourse pour prendre part au cours de russe estival de l’Université électrotechnique de Saint-Pétersbourg (LETI).
Il s’avère que l’intérêt de Eliott envers cette langue n’est pas dû au hasard — l’histoire de sa famille est liée à la Russie impériale.
Avec l’accord de l’auteur nous publions l’étude scolaire de Eliott Le Gall sur la vie, l’amour et la mort de son ancêtre lointaine Rosalie Léon, originaire de la Bretagne qui est devenue épouse d’un diplomat russe prince P.Wittgenstein.
Rosalie Léon : une histoire de la servante bretonne devenue princesse russe
« Si vos pas vous mènent un jour dans le cimetière de la commune finistérienne du Relecq-Kerhuon, vous ne manquerez pas de remarquer un monument ressemblant à une petite chapelle de granit bleu. En vous approchant, vous constaterez qu’il s’agit en réalité d’un tombeau. À travers le vitrail, vous y verrez, outre un autel, une stèle sur laquelle est édifié le buste en marbre d’une femme. En interrogeant les Kerhorres, vous apprendrez que cette tombe est celle de Rosalie Léon. Cette femme, que la légende populaire a surnommée la “ Princesse russe ” n’avait aucune origine russe et encore moins une goutte de sang bleu dans les veines. Cependant, elle aurait même pu être surnommée la “ Cendrillon Finistérienne ” tant son histoire semble tirée d’un conte de fée. Issue d’une famille quimpéroise pauvre, elle épousa un authentique prince russe. »[1]
La formidable histoire de Rosalie Léon, jeune servante bretonne devenue princesse russe au XIXème siècle, n’est pas inconnue aux habitants du Relecq-Kerhuon. En effet, ces derniers côtoient quotidiennement la venelle « Rosalie Léon » ainsi qu’un arrêt de transport nommé « Prince Russe ». Tout proche du 118 boulevard Clemenceau, un promeneur intéressé pourra même prêter l’oeil et distinguer, au bord de la vétuste entrée d’une propriété, une tête de lion sur un pilier : la coutume le contraindra alors à arracher quelques brins d’herbe afin de nourrir la bête, fidèle gardien de l’ancienne demeure du couple.
Ce particulier enchevêtrement d’histoire et de géographie a contribué à éveiller l’intérêt de plusieurs historiens — que je me permets de saluer ici — qui couchèrent leurs conclusions sur le papier. La modeste étude qu’est ici proposée s’inscrit donc dans la continuité directe des travaux de MM. Carl Rault et Hervé Guirriec.
Jeunesse (1832–1852)
Il était une fois… une petite maison, située rue Neuve, à Quimper. Le 21 octobre 1832, Perrine Cadiou, épouse d’Armand Léon, donne naissance à son treizième enfant : Rosalie Léon. Malheureusement, le nouveau-né ne connait sa mère que quelques jours, celle-ci étant emportée par une fièvre puerpérale. Face à cette situation, le père décide de confier l’enfant à sa fille aînée, Cécile, dont la situation stable devait lui permettre d’accueillir sa soeur : elle était, depuis peu, mariée à Léonard, marin installé à Guipavas. Rosalie y connut une enfance des plus classiques jusqu’à ses onze ans, âge auquel, pour participer à l’effort familial, elle est envoyée travailler. Confiée aux époux Marein, qui tiennent l’Auberge de Bretagne à l’entrée du bourg, la jeune adolescente y travaille comme servante. Passé ce tournant, sa vie à l’auberge se déroule tranquillement jusqu’à ses vingt ans.
À l’été 1852, la troupe de théâtre Bichonnet descend à l’auberge, dans le cadre d’une tournée de représentations dans l’Ouest français. À cette occasion, Rosalie tombe amoureuse de Jean-Denis, jeune comédien du groupe. C’est ce dernier qui convainc notre protagoniste de quitter son métier et sa Bretagne natale pour gagner les routes avec eux. Celle-ci accepte et les rejoint en tant que costumière et habilleuse. L’été passe, les ultimes dates sont effectuées sans encombre, et la troupe regagne la capitale. Rosalie s’installe alors chez Jean-Denis, dans le troisième arrondissement. Ce dernier lui découvre de fantastiques prédispositions vocales, et se met en tête de la préparer pour les planches. Une fois Rosalie jugée prête, un contrat lui est trouvé au café-concert du faubourg du Temple, dont les initiés la découvrent sous le pseudonyme de Rose Noël. Son talent est tout de suite apprécié à sa juste valeur, et il est permis à Rosalie d’être engagée au Concert de l’Horloge[2].
Situé dans le faubourg Montmartre, l’établissement jouit d’une renommée certaine et promet à Rosalie une ascension rapide. Heureusement pour la poésie de notre récit, la jeune comédienne ne connaît pas l’aveuglement de la Blanche Rouget de Barjavel[3]. Bien que son nom ne soit désormais plus inconnu de la scène parisienne et cela en partie grâce à Jean-Denis, elle quitte ce dernier, régulièrement infidèle.
Vie bohémienne et rencontre du Prince (1852–1860)
Son renom grandissant, Rosalie est successivement à l’œuvre sur les planches du Casino Cadet puis aux Délaissements Comiques à partir de 1855. Ses moyens financiers lui permettent alors une installation au 16 de la rue Moncey, dans le neuvième arrondissement. La comédienne se fait remarquer par Jacques Offenbach, lequel l’auditionne en 1859, dans le cadre de ses activités au Théâtre des Bouffes. Séduit par le talent de la bretonne, il l’engage aussitôt. Si cette dernière n’occupe d’abord que des rôles de second plan, l’occasion lui est donnée de briller au début de l’année 1860 : lui est proposé le premier vrai rôle de sa carrière, pour la première du Carnaval des Revues, qui doit se jouer le 10 février 1860.
Cette nouvelle pièce du compositeur allemand attirant le gratin parisien, celui-ci se déploie en nombre. Est présent dans l’assemblée le Prince Pierre de Sayn-Wittgenstein-Berlebourg (Пётр Львович Витгенштейн), Général-Major[4] travaillant à l’ambassade de Russie à Paris (pour une plus complète biographie, se référer à la note produite en annexe). Ce dernier tombe sous le charme de Rosalie, et l’invite, le soir-même, à dîner avec lui. Acceptant, elle fait la rencontre de cet impressionnant prince, duquel elle tombe amoureuse. Commence alors une nouvelle étape de sa vie : après avoir connue une vie bohémienne pendant huit ans, Rosalie arrête sa carrière pour devenir l’amante du Prince Pierre, chez qui elle s’installe, au 144 avenue des Champs-Élysées.
Installation au sein de la société mondaine parisienne (1860–1871)
Commence sa découverte de la vie mondaine parisienne. Le Prince Pierre « l’installe » convenablement : lui est fait cadeau d’un hôtel particulier en plein seizième, d’un titre de comtesse et d’un compte en banque (et de ses 50 000 francs).
Les fonctions diplomatiques du Prince l’amènent à organiser de fréquentes rencontres, qui ont désormais lieu dans les salons de la Comtesse Rosalie. Celle-ci fréquente donc les Grands de son temps : l’Impératrice Eugénie de Montijo (épouse de l’Empereur Napoléon III), Otto von Bismarck (ambassadeur de Prusse à Paris, futur chancelier de l’Empereur Guillaume II), Jean-François Mocquard (secrétaire particulier de l’Empereur Napoléon III), ou encore le duc de Morne (demi-frère de l’Empereur Napoléon III). La légende voudrait même qu’elle ait fait la rencontre du futur Président de la République française, le Maréchal Patrice de Mac Mahon à l’occasion d’une chasse à courre. Celle qui avait grandie dans la misère bretonne était devenue l’une des femmes les plus en vue du Second Empire : en témoigne une série de photographes d’André-Adolphe-Eugène Disdéri, prises en 1866 et exposées puis conservées au Metropolitan Museum of Art de New-York[5].
La jeune Comtesse se prépare alors à la réception la plus importante de sa vie : en 1867, à l’occasion de l’Exposition Universelle de Paris, elle fait la rencontre du Tsar Alexandre II. Rue Dumont d’Urville se pressent également d’autres personnalités : Eugène Rouher (Vice-Empereur), le Général Fleury (ancien ambassadeur de France à Saint-Pétersbourg), Jean-François Mocquard, Prosper Mérimée… Franz Liszt y donne même un récital ! Le couple est désormais incontournable dans la vie mondaine parisienne, ce qui les pousse à se montrer en public : en 1867, ils partagent par exemple la loge de l’Impératrice Eugénie au Théâtre des Variétés (Театр Эстрады) avec le Tsar et la Comtesse Sofia Kisseleff (София Киселев), épouse du Général Paul Kisseleff (Па́вел Дми́триевич Киселёв), ambassadeur de Russie à Paris. Cette période est également marquée par les nombreux voyages européens des deux amants : Nice, Ems, Aix-les-Bains, Florence, Saint-Pétersbourg.
Face à cette vie trépidante et nostalgique de sa Bretagne natale, Rosalie fait découvrir au Prince ces terres si chères à son cœur. Ainsi, le couple acquiert notamment le manoir de Kerléon en 1862–1863.
Les aléas de la vie diplomatique : la soumission au concert des nations (1871–1873)
Cependant, le poste du Prince Pierre — à l’ambassade de Russie à Paris — le soumet aux aléas de la vie diplomatique : la lourde défaite de Sedan le 4 septembre 1870 et le siège de Paris qui la suit (du 15 septembre 1870 au 28 janvier 1871) sont les évènements déclencheurs d’une large vague d’animosité envers lui. En effet, il est le petit frère de Maria Lvovna (Антуанетта-Каролина-Стефания Львовна), épouse du prince Clovis de Hohenlohe, chancelier du Reich de l’Empire allemand, gouverneur d’Alsace et de Lorraine. De nombreuses accusations d’espionnage sont formées envers le Prince Pierre, qui avait pourtant offert son hôtel des Champs-Élysées comme hôpital pour la population durant ces temps troublés. Le couple décide alors de quitter Paris, pour s’installer provisoirement sur la Promenade des Anglais niçoise, puis en Bretagne, dans la ferme de Beau Repos (le visiteur intéressé pourra même retrouver, apposées sur les piliers de l’entrée de la propriété, les initiales P et R).
Le couple mène donc un mode de vie tout à fait différent de celui adopté à Paris : la Comtesse distribue régulièrement bonbons aux enfants de Guipavas, et monnaie aux parents ; le Prince supervise les aménagements de ses nouvelles propriétés (notamment la construction du château style Renaissance nommé Kerléon) et, bien que protestant, accompagne son amante à la messe.
Nécessités diplomatiques au service de l’entente franco-russe (1873–1878)
Bien que les propriétés soient aménagées, le couple est soumis aux nécessités diplomatiques du Prince Pierre et revient habiter Paris en 1873. En effet, la chute du Second Empire et la campagne menée contre ce dernier n’ont pas mis un terme à ses fonctions. Au contraire, le nouveau chef de l’État est un ami du couple : le Maréchal Patrice de Mac Mahon. Par ses liens passés avec Bismarck, devenu chancelier, le Prince est régulièrement consulté par le nouveau Président de la République. Du côté russe, il oeuvre à l’entente franco-russe, notamment vis-à-vis du Tsar et du Premier Ministre Alexandre Gortchakov (Александр Михайлович Горчаков).
Sa tâche est laborieuse, mais empreinte de succès : il est possible d’affirmer que la rupture de l’Entente des trois empereurs[6] pour la Triplice[7] lors du Congrès de Berlin en juillet 1878 est, en partie, l’oeuvre du Prince Pierre. Il est ici majeur de rappeler que ce dernier menait un combat diplomatique contre son propre beau-frère, le prince Clovis de Hohenlohe. Ce travail se matérialise par des discussions formelles en tant que conseiller, mais également dans des évènements plus informels, tels l’inauguration de l’Opéra Garnier : le 5 janvier 1875, la Comtesse Rosalie est ainsi installée près de l’ex-reine d’Espagne, Isabelle II, et de son fils, le Roi Alphonse XII, du Roi George V de Hanovre, du Lord-Maire de Londres et du Bourgmestre d’Amsterdam.
Premiers symptômes et installation définitive en Bretagne (1878–1886)
C’est à l’hiver 1878 que les premiers symptômes de la maladie de Rosalie apparaissent, qui décident le couple à s’installer définitivement en Bretagne, loin de la mondanité parisienne et des exigences de celle-ci. Dans un ultime voyage, le couple se rend à Saint-Pétersbourg, où le Tsar accepte le retrait du Prince Pierre de la vie diplomatique et le décore de l’Ordre de Saint-André (Императорский орден Святого апостола Андрея Первозванного) et de celui de l’Aigle Blanc de Russie (О́рден Бе́лого орла́).
Le couple souhaite vivre une vie paisible tout en continuant à aménager son domaine breton et en aidant les plus défavorisés. Le prince construit un étang pour acclimater des poissons et y accoster ses bateaux, ainsi qu’un château et une piscine en forme de cœur pour que Rosalie puisse s’y baigner. Bien que sa vie soit plus tranquille, la santé de celle-ci se détériore chaque hiver. Elle devient dépendante de l’éther, qu’elle inhale pour soulager sa toux chronique. Se sentant pécheresse pour vivre en concubinage avec le prince depuis de nombreuses années, ce dernier l’épouse religieusement le 4 octobre 1880. Cette union morganatique est triplement révolutionnaire : premièrement, elle brave les coutumes de la cour impériale russe, qui empêchent habituellement le mariage d’un prince et d’une roturière ; deuxièmement, elle brave la loi républicaine, qui impose le mariage civil avant l’union religieuse ; troisièmement, elle brave les coutumes religieuses de deux amants — Rosalie étant catholique, le Prince Pierre protestant. La nouvelle résonnera en Russie, où, selon Vasily Antonovich Insarsky (Васи́лий Анто́нович Инса́рский), le Prince Pierre « était particulièrement connu pour avoir été terriblement ruiné par le plus célèbre des camélias, connu dans tout Saint-Pétersbourg, Rosalia Léon. »[8]
Constatant son état de santé, le Prince l’envoie en cure à Ems, où elle décède à l’âge de 54 ans. Son cercueil est ramené en Bretagne[9] et est enterré dans un caveau provisoire à Guipavas avant d’être transféré dans un tombeau définitif au milieu du cimetière du Relecq-Kerhuon.Le Prince Pierre, qui vivait dans le souvenir de sa défunte épouse, est décédé naturellement à Kerléon le 19 août 1887[10], moins d’un an après la mort de sa femme. Ses funérailles, qui ont eu lieu le 24 août 1887, ont été marquées par des incidents[11]. Le Prince avait une personnalité et une position qui ont attiré des participants internationaux, y compris des membres de la famille de Sayn-Wittgenstein venus de Russie, d’Autriche et d’Allemagne. Une formation de l’armée française a rendu les honneurs militaires en raison de son rang de Commandeur de la Légion d’Honneur. Cependant, la présence de Clovis de Hohenlohe, gouverneur de l’Alsace-Lorraine pour Guillaume II, a suscité des tensions en raison de la rancune française envers l’Allemagne. À son arrivée, il a été accueilli par des insultes et des quolibets de la foule qui assistait aux funérailles.
Conclusion : une « biche » du Second Empire
Le XIXème siècle a été l’un des plus grands siècles de la littérature européenne. Le concert des nations y a permis les échanges et les influences mutuelles. À cet égard, un regard croisé de la littérature franco-russe de l‘époque permet de constater la place que la femme occupe dans les pages noircies par les plumes des écrivains : Emma Bovary, Anna Karénine (Анна Каренина), Marguerite Gautier, Marie Bolkonskaïa (Марья Николаевна Болконская), Anna Coupeau, Tatiana Larina (Татьяна Ларина), sont autant de personnages qui marquèrent de leur empreinte le mouvement romantique européen. Les romans dont sont issues ces femmes sont depuis devenus des incontournables de la littérature, marquant durablement leurs lecteurs. Cependant, il arrive que le phénomène inverse se produise : les auteurs semblent alors trouver leur inspiration dans des destins bien réels.
Rosalie Léon est de ces destins extraordinaires, de ceux qui semblent brouiller les frontières entre fiction et réalité. Bien que son titre de « Princesse russe » ne soit que coutumier et honorifique, l’amour qui la lia au Prince Pierre fut bien réel. L’intention de l’auteur de ces lignes n’est pas de se prendre pour un Eugène-Melchior de Vogüé contemporain, mais simplement de faire la promotion de cette histoire trop peu connue, celle d’un couple dont l’union semble le fruit de l’imagination d’un Zola ou d’un Tolstoï et qui représente les liens culturels qui unirent la France et la Russie au cours du XIXème siècle.
Courte biographie du Prince Pierre de Sayn-Wittgenstein-Berlebourg (1831–1887)
Né le 10 mai 1831 à Florence (Italie) et décédé le 19 août 1887 à Kerléon (France), le Prince Pierre de Sayn-Wittgenstein-Berlebourg est le fils de Lev Petrovich Wittgenstein et de la Princesse Stéphanie Radziwill, et le petit fils de Louis-Adolphe-Pierre de Sayn-Wittgenstein (Пётр Христиа́нович Ви́тгенштейн), generalfeldmarschall de l’armée impériale russe qui prit part aux guerres napoléoniennes, surnommé le « Sauveur de Saint-Pétersbourg » lors de la Guerre patriotique de 1812.
Général à la suite de l’Empereur et ministre plénipotentiaire militaire de Russie, le Prince Pierre a été attaché militaire plénipotentiaire à l’ambassade de Russie à Paris et aurait participé à la guerre de Crimée de 1853-1856 ainsi qu’à la guerre russo-turque de 1877–1878. Entré dans l’armée impériale en août 1849 comme sous-officier du 2è régiment de Pavlograd, il gravit les échelons de l’institution : il est ainsi promu Cornet (Корнет) en 1851, Colonel (Полковник) en 1861, puis Général-Major (Генерал-майор) en 1868. Il occupe diverses fonctions de terrain (2è régiment de Pavlograd, régiment de cavalerie des gardes-vie), puis d’état-major : il est nommé aide de camp au ministre de la Guerre[12], en la personne de Vassili Andreïevitch Dolgoroukov (Василий Андреевич Долгоруков) en 1856, puis aide de camp de camp de l’Empereur Alexandre II en 1860, avant d’être transféré à à l’ambassade de Russie à Paris en tant qu’agent militaire en 1861.
Il est décoré de plusieurs distinctions honorifiques, russes et étrangères :
- Russes :
- Ordre de Sainte-Anne (1863), 2è art.
- Ordre de Saint-Vladimir (1865) 4è art.
- Ordre de Saint-Vladimir (1867) 3è art.
- Ordre de Saint-Stanis (1870) 1er art.
- Ordre de Sainte-Anne (1871) 1er art.
- Ordre de Saint-Vladimir (1875) 2è art.
- Bourreau d’or « Pour bravoure » (1877)
- Ordre de l’Aigle Blanc (1884)
- Étrangères :
- France : Commandeur de l’Ordre de la Légion d’honneur (1864)
- Autriche : Grand-Croix de l’Ordre de Léopold (1884)
Eliott LE GALL
[1] RAULT, Carl, Le fabuleux destin de Rosalie Léon in Le Lien n° 79, 3ème trimestre 2001, Centre généalogique du Finistère
[2] Guide des plaisirs à Paris, Paris, Édition Photographique, 1899
[3] BARJAVEL, René, Ravage, 1943, Paris, Folio
[4] Volkov S.B. Généralité de l’Empire russe : dictionnaire encyclopédique des généraux et des amiraux de Pierre Ier à Nicolas II. — T.1.
[5] https://www.metmuseum.org/art/collection/search/306162
[6] Premier système bismarckien, visant à rapprocher les empires allemand, austro-hongrois et russe, dans le but d’écarter la France, entre 1871 et 1875
[7] « Triple Alliance » conclue entre l’Empire allemand, la monarchie austro-hongroise et le royaume d’Italie de 1882 à 1915
[8] B.A.Insarsky, Notes, Saint-Pétersbourg, 1894, Ch.1, p.249
[9] L’Union Républicaine du Finistère, samedi 4 septembre 1886
[10] Le Finistère, mercredi 24 août 1887
[11] Le Finistère, samedi 27 août 1887
[12] Centenaire du ministère de la Guerre. Index des informations biographiques, des archives et des documents littéraires relatifs aux rangs de la composition générale du Bureau du ministère de la Guerre de 1802 à 1902 inclus. – Livre.2. – S.780–781.