Le 17 mars, la Maison russe des sciences et de la culture à Paris a accueilli des représentants de l’association « Les amis de l’histoire de Sainte-Genevieve-des-Bois et ses environs », avec son président Jean-Pierre Lamotte.

Jean-Pierre Lamotte est l’auteur de l’un des livres les plus célèbres et les plus fiables sur la célèbre nécropole russe en France « Un coin de Russie à Sainte-Geneviève-des-Bois », dont la version russe a été rééditée l’année dernière. Depuis de nombreuses années, il mène des recherches, étudiant et analysant avec intérêt les sépultures de nos compatriotes.

Lors de la réunion, l’auteur français a présenté à la MRSC certains des résultats de ses recherches.

Analyse de l’état des sépultures de différentes époques dans le « secteur russe », enregistrement photographique de leur condition actuelle, schémas, diagrammes et données statistiques classés par catégorie de dommages (pierres tombales, croix, mauvaises herbes, etc.), causes de leur apparition, élaboration d’un plan de mesures correctives, travail d’archivage de données biographiques : en voilà une liste des activités professionnelles et désintéressées de Jean-Pierre Lamotte et de ses collègues, qui est loin d’être exhaustive.

Les documents analytiques préliminaires présentés à la Maison russe par l’équipe de Jean-Pierre Lamotte sont destinés à devenir une référence et à fournir un aperçu supplémentaire de l’état de la plus grande nécropole russe à l’étranger afin de déterminer l’éventail des travaux de restauration à entreprendre.

Selon l’association, les plus grands dégâts aujourd’hui sont causés par les mauvaises herbes et les arbres et arbustes, engloutissant littéralement de nombreuses zones, nuisant ainsi à l’apparence de la nécropole et mettant en danger de nouvelles sépultures. Un certain nombre de tombes sont fortement endommagées ou détruites.

La Maison russe déjà informée de cette situation a adressé récemment sa demande d’autorisation au bureau du maire de Sainte-Geneviève-des-Bois (responsable d’entretien général du cimetière russe et de la communication avec les concessionnaires) de défricher les mauvaises herbes et la végétation par des bénévoles prêts à effectuer ce type de travail simple, ne nécessitant pas de formation ni de compétences particulières. La Maison se dit prête à coordonner ces travaux. Cependant, en l’absence du consentement officiel des autorités de la ville, et dans les conditions de nouvelles restrictions sanitaires dans le pays, ces plans sont contraints d’être reportés.

D’autres questions d’interaction possible ont été discutées lors de la réunion. Elles portaient notamment sur le projet de développement d’une carte interactive du cimetière russe, proposé par la MRSC, ainsi que sur la présentation en ligne du livre de Jean-Pierre Lamotte « Un coin de Russie à Sainte-Geneviève-des-Bois » (provisoirement, fin mai), où l’auteur serait prêt à aborder les sujets soulevés à la Maison russe.

La MRSC à Paris remercie les bénévoles qui offrent leur participation volontaire et l’aident activement dans le travail d’archivage et de recherche historique, et invite toutes les personnes intéressées à se joindre à d’autres projets de la Maison.