Le 29 avril, dans le cadre du cycle de lectures littéraires en ligne, un jeune et talentueux écrivain et critique russe Andreï Timofeev a présenté sa nouvelle « Dans les doux rayons » qui parle de l’amour et de la psychologie des relations humaines.

Andreï Timofeev est né en 1985 dans la ville de Salavat, en Bachkirie. Il est diplômé de l’Institut de physique et de technologie de Moscou (MFTI) et de l’institut de littérature Gorki (séminaire de création littéraire de Mikhaïl Lobanov).

Ses textes sont publiés dans les revues « Nach sovremennik » (Notre contemporain), « Novy mir » (Nouveau monde), « Oktyabr » (Octobre), « Roman-gazetta » etc.

Lauréat du Prix « Gontcharov » dans la nomination « Disciples de Gontcharov » (2013), du Prix annuel de la revue « Nach sovremennik » (2014), et du Prix « En quête de la vérité et de la justice » (2015).

Organisateur du Conseil des jeunes écrivains de l’Union des écrivains de Russie.

Auteur du roman « Réveil », des nouvelles « Les Noces », « Au bord de la mer », « Nina », « Dans les doux rayons », « Un cuivre qui résonne », du recueil « À la rencontre ».

L’écrivain est un représentant brillant du courant littéraire qui reprend l’héritage des traditions des classiques russes de Fiodor Dostoïevski, Léon Tolstoï, Mikhaïl Cholokhov, Valentin Raspoutine, qu’Andreï Timofeev a lui-même défini comme « nouveaux traditionalistes ». Il s’agit notamment d’Andreï Antipine, Elena Touloucheva, Youri Lounine, Aliona Beloussenko, Ivan Makov et d’autres jeunes auteurs.

Selon Andreï Timofeev, « la littérature moderne a pour vocation de toucher du plus profond, réalisant et découvrant toute la complexité de la personnalité et de son monde spirituel, tout l’abîme d’une chute éventuelle et toute la puissance de repentance et de miséricorde. En effet, au coeur de la littérature russe se situait toujours l’âme de l’homme ainsi que la boussole morale qui lui permettait de distinguer le bien du mal. Il ne s’agit pas seulement d’une étude de la nature éternelle de l’homme, mais aussi du désir de savoir ce qu’une nouvelle ère moderne peut ouvrir en nous, comment elle nous change et comment nous pouvons nous-mêmes changer et passer à l’idéal moral éternel dans de nouvelles conditions historiques. »

Selon l’écrivain et critique Roman Sentchine, la prose d’Andreï Timofeev est « en effet, organiquement orthodoxe ». À son avis, c’est « l’un des écrivains les plus complexes parus à nos jours. Pas d’un point de vue stylistique, mais psychologique ».

L’écrivain lui-même admet qu’il s’intéresse à des sujets « liés au choix moral d’une personne et à la psychologie des relations interpersonnelles ». Selon Alexandre Kazintsev, écrivain et critique littéraire, rédacteur en chef adjoint de la revue « Nach sovremennik », Andreï Timofeev « allie l’ampleur de la vision sociale avec le toucher subtil au plus profond de l’âme humaine, surtout celle de la femme ». Selon lui, « après Raspoutine, personne n’est aussi profondément sensible à l’âme féminine et ne la décrit de façon aussi frémissante qu’Andreï ».

Nous portons à votre attention la nouvelle « Dans les doux rayons » en interprétation de l’auteur.