Le 14 février, au Centre de Russie pour la science et la culture à Paris (CRSC) ont eu lieu les projections des films – lauréats du Festival « Soirées du cinéma russe de Bordeaux ».

La concours de courts métrages « In Ciné Veritas » se déroulant dans le cadre du Festival est devenu l’événement majeur de ce forum cinématographique.

Le CRSC à Paris, partenaire de longue date du Festival, a présenté au public des films lauréats dans les catégories suivantes : « Meilleur film de fiction », « Meilleur film documentaire », « Meilleur film d’animation » et, certainement, « Grand Prix » du Festival – court métrage « Coquillage » réalisé par Anna Ozar. En outre, « Meilleur vidéo-clip lyrique » et « Meilleur vidéo-clip musical » ont été également présentés.

Les films avait été sélectionnés par un jury d’experts internationaux, notamment les réalisateurs Jérôme Dallet-Moulet, Florence Royer, David Fincher, Cyril Lafon et Fabrice Marache, le directeur de la chaîne « Bordeaux 7 » Thierry Guillaumot, le professeur au Département de cinéma de l’Université Bordeaux-Montaigne Emmanuel Plasseraud, l’actrice, réalisatrice et fondatrice de la société de cinéma « Irsna Media » Irina Voronova, la représentante du Département de la Gironde Patricia Parisi, Alena Koukouchkina de l’Académie « Wordshop Musique Vidéo » et d’autres personnalités.

Lors de l’inauguration de la soirée, le directeur du CSRC à Paris Konstantin Volkov a souligné que le format du Ciné-club du Centre gagne en popularité, en particulier grâce à la participation de personnalités éminentes de la culture russe, telles que le metteur en scène Rimas Tuminas, l’acteur Sergueï Makovetski, l’artiste-peintre Erik Bulatov, l’écrivain et diplomate Euguéni Sidorov.

En France, le Ciné-club a vu le jour en 1947. Pendant longtemps, il fonctionnait au sein du CRSC attirant de vraies stars du cinéma russe. Il suffit de dire que ses présidents étaient des légendes du cinéma, telles que Nikolaï Tcherkassov (jusqu’en 1970) et Alexeï Batalov. Cependant, en 2005, le Club a cessé d’exister sous l’assaut des communications et des technologies modernes.

En 2019, le CRSC a insufflé de l’oxygène à ce projet en commençant à projeter des documentaires sur les personnalités culturelles russes les plus célèbres et en invitant les héros de ces films à parler en personne avec le public du Centre parisien.

Aujourd’hui, 15 ans plus tard, le Ciné-club a repris un nouveau souffle. Il a conservé son nom d’origine « L’Oiseau de feu ».

À l’occasion de la soirée cinéma, le CRSC à Paris a préparé une surprise : le public a eu l’honneur de faire connaissance de l’une des participantes actives de « L’Oiseau de feu » à Paris, Alma Kesselman, qui avait organisé des projections de films pendant plus de 50 ans. Elle a partagé ses souvenirs fascinants sur l’histoire du Ciné-club.

Comme cadeau au Centre, Alma Kesselman a fait don de documents historiques précieux – papiers et programmes de spectacles d’années lointaines, photographies d’Alexeï Batalov et d’autres acteurs célèbres de théâtre et de cinéma.

Revoir des films après le Festival est toujours une opportunité inestimable. En janvier de cette année, en partenariat avec le CRSC, la projection des films du Festival s’est déroulée au Centre des films documentaires de Moscou.

À Paris, la projection de films – lauréats du Festival à Bordeaux a attiré de nombreux spectateurs. La salle comble du CRSC a pu à peine accueillir tous les désireux.

Avant la projection, a eu lieu une rencontre avec l’équipe du Festival – la réalisatrice Daria Tsoukanova et la coordinatrice du concours Natalia Kosak. L’artiste, chercheur en cinéma mondial Valentina Mir (Italie-France) et l’auteur du film ayant reçu le Grand Prix à Bordeaux, Anna Ozar ont également participé à la conversation. Initiatrice et coordinatrice du Ciné-club actualisé, Vlada Podzyuban, a rempli avec brio ses fonctions de modératrice de la rencontre.

Le public a découvert l’histoire de la création du Festival de Bordeaux et, qu’en 2020, il fête son 10e anniversaire. De plus, les cinéphiles ont pu bénéficier d’une critique professionnelle des films et d’un aperçu de l’histoire de cinéma.

Ce soir-là, ont été présentés les courts métrages dont l’intrigue, l’humeur, la technique variaient considérablement d’un film à l’autre, mais chacune de ces œuvres cinématographiques a reçu l’approbation et les applaudissements bien mérités du public.

Projection de courts métrages – lauréats du Festival « Soirées du cinéma russe de Bordeaux »

Programme :

  • Grand Prix
    Coquillage. 2019.
    Réalisatrice Anna Ozar.
    Film de fiction. 13 minutes.
  • Meilleur film de fiction
    Romance pour le cor d’harmonie. 2019.
    Réalisatrice Irina Kireeva.
    Film de fiction. 14 minutes.

    Point de bifurcation. 2018.
    Réalisateur Leonid Gardash.
    Film de fiction. 20 minutes.

  • Pour le traitement profond et brillant du sujet
    023 Moscou – Paris. 2019.
    Réalisatrice Miloslava Vybornyh.
    Film de fiction. 12 minutes.
  • Meilleur film documentaire
    Patsantchiki. 2019.
    Réalisatrice Kristina Alexandrova.
    Le documentaire. 16 minutes.
  • Meilleur film d’animation
    Inanité. 2018.
    Réalisateur Alexey Turkus et Alexey Shelmanov.
    Film d’animation. 18 minutes.
  • Meilleur vidéo-clip lyrique
    Au nom de… 2019.
    Réalisateur Oleg Rogachev et Marina Kudryashova.
    Clip lyrique. 6 minutes.
  • Meilleur vidéo-clip musical
    Sucre – Masha Maria. 2019.
    Réalisatrice Polina Kudryavtseva.
    Clip vidéo. 3 minutes.