21 mai | 19:00
« La présentation de l’ouvrage sur Michel Forstetter »
Conférence et dédicace par Gerald Honigsblum.
Présentation de l’ouvrage sur un historien d’origine russe Michel Forstetter
Le 21 mai à 19 heures, à la Maison russe à Paris se tiendra une conférence-présentation de l’ouvrage sur le poète-historien-traducteur Michel Forstetter (Moscou 1894 – Luxembourg 1959) à l’occasion du centenaire de son installation à Paris en 1924.
Une édition illustrée bilingue français-russe « Paris port de songe. Trois poètes embarquent. » avec un préface de Monique Slodzian sera présentée par Gérald Honigsblum, professeur de français émérite (University of Chicago, Boston University) et Olga Gribenchikova.
Retrouvé par Gérald Honigsblum dans une archive contenant des écrits épars et écornés, datant des années 1930–1940, le poème en prose, Paris (Petit Itinéraire pour une Amie nocturne), somnole pendant près d’un siècle. Il aurait dû paraître en 1941, puis en 1943, années sombres pour la France et l’Europe, signé d’un certain Michel Forstetter (1894, Moscou – 1959, Luxembourg), historien russe immigré, linguiste érudit, installé à Paris en 1924, après avoir vécu la Belle Epoque, la Grande Guerre, la Révolution d’Octobre et les Années folles.
Un siècle plus tard, les éditions multilingues FRAction révèlent au public ce poète inconnu qui, lui, connaissait Paris comme sa poche, à l’instar des nombreux poètes qui ont chanté la capitale française. Forstetter les a tous lus — les oubliés autant que les célèbres. Traducteur qu’il fut, il convenait de lui rendre hommage en publiant son seul recueil en français, en fac-similé, avec une traduction en russe, en y joignant deux créations d’aujourd’hui qui lui font écho : Paris pour nos pas de Daria Zhemtchougova, traductrice de Forstetter et poétesse moscovite, puis Petit Itinéraire bis ou Paris port de songe, 25 haikus spatiaux du poète nantais Roland Halbert. Les encres de Jule Simon, à leur façon, nous embarquent.
Conférence illustrée et dédicace de l’ouvrage, Paris Port de songe par Gérald Honigsblum.