Il a existé dans le monde des centaines de « Maisons russes » petites ou grandes, de « Clubs russes » au sein de l’émigration russe du XXème siècle. Pourtant, il n’y a qu’un seul « Château des Russes ». C’est ainsi que l’appelaient les habitants de Rives, petite ville française dans le département d’Isère. Ces émigrés, essentiellement des militaires, sont venus là-bas au milieu des années 1920 en passant par les pays des Balkans, pour y travailler dans des usines à papier. Ils ont reçu en guise de refuge temporaire le château inachevé de l’Orgère avec le parc attenant. Ils y ont créé très vite leur propre monde, un petit coin de la Russie, qui a existé près d’un demi-siècle. C’est à la vie et à la mémoire de ces « rivois » que l’on consacre cette exposition photo-documentaire fondée sur les archives familiales de M. André Moussine-Pouchkine. (Communiqué de presse)

Le 26 novembre au CRSC a été inauguré la deuxième étape du projet historique franco-russe « L’Orgère, le château des russes. Les exilés de Russie à Rives ». Ce projet lancé par la Maison de l’étranger russe Alexandre Soljenitsyne (Moscou) et la Mairie de Rives (Isère) a été initialement présenté à Moscou et comprend un film documentaire et une exposition photo-documentaire qui font découvrir la vie des émigrants russes de la première vague qui habitaient au Château L’Orgère à Rives.

Dans son discours inaugural directeur de la Maison de l’étranger russe Alexandre Soljenitsyne Victor Moskvine a souligné le rôle important du projet visant à attirer l’attention sur le problème de préservation du patrimoine culturel et historique de Russie. Il a hautement apprécié la contribution des commissaires de l’exposition Igor Domnine et André Moussine-Pouchkine.