Le 19 octobre, la Maison russe des sciences et de la culture à Paris, a accueilli le vernissage de l’exposition de l’artiste pétersbourgeoise Yana Germann.

Une exposition personnelle « Le rêve d’un homme ridicule », composée de peintures et sculptures, présente les œuvres créées par l’artiste pendant la pandémie. La collection contient 15 peintures à l’huile, 3 lithographies et 3 sculptures dont la fabrication a été faite en collaboration avec la manufacture de porcelaine impériale de Saint-Pétersbourg.

L’exposition est titrée d’après le roman éponyme de Fiodor Dostoïevski, dont le 200e anniversaire est célébré cet automne en Russie et dans le monde entier.

L’inauguration de l’exposition a attiré une attention accrue du public parisien. Des artistes, des travailleurs de l’art, des représentants de la presse, des compatriotes russes, ainsi qu’un large public français et étranger sont venus à la Maison russe.

L’épouse de l’Ambassadeur de Russie en France Galina Meshkova, l’éminent écrivain Victor Erofeev, ainsi que le commissaire de l’exposition, Eugenia Durandy de Naurois-Turgot, se sont adressés à la talentueuse artiste russe lors de la cérémonie d’ouverture.

Comme l’a noté le directeur de la MRSC à Paris Konstantin Volkov, « l’exposition est conçue pour transmettre un message spécial au spectateur, et nous sommes heureux de pouvoir accueillir cet événement dans notre Maison. De tels projets attirent l’attention sur la Maison russe et soulignent son importance en tant que l’un des lieux centraux et les plus populaires de la culture russe en France » … « L’exposition, suivant le héros du récit de Fiodor Dostoïevski, emmène le spectateur dans un autre monde qui ne connaît pas encore le péché originel … Les œuvres de Yana Germann sont remplies d’amour, qui, selon Fiodor Dostoïevski, est indissociable de la souffrance ».

S’échangeant avec les invités du vernissage, l’artiste a volontiers partagé ses réflexions sur les œuvres présentées. Les œuvres représentent un dialogue culturel avec un écrivain russe exceptionnel dans l’espoir d’un renouveau spirituel de l’humanité à l’ère numérique, la survie de notre civilisation.

« Le Coronavirus n’étais pas qu’un déclencheur, mais plutôt un mécanisme infernal par lequel le changement est devenu inévitable : l’Humanité telle que nous la connaissons n’a cessé de décliner, nous plongeant dans le processus d’en créer une nouvelle. Cette transformation vers un monde nouveau nous forcera à atteindre le niveau supérieur d’un nouvel état de pleine conscience. »

L’exposition se déroulera jusqu’au 26 octobre de cette année.

L’entrée est gratuite. L’inscription préalable est obligatoire (paris@rs.gov.ru). Le nombre de places est limité.

L’entrée à l’exposition s’effectue avec le port obligatoire du masque et le respect des règles sanitaires établies.