Didier Felmann, réalisateur français, présente son film « Chroniques de la Volga »

Le 23 février, la Journée de défenseur de la Patrie, à l’occasion de la Journée de la gloire militaire de la Russie — Jour de la défaite des troupes nazies par les soldats soviétiques à la bataille de Stalingrad (le 2 février 1943), le Centre de Russie pour la science et la culture à Paris présente l’avant-première du film « Chroniques de la Volga » de Didier Feldmann.

En 2020 la docu-fiction du réalisateur français a reçu le Grand prix du X Festival international « Flamme éternelle » à Volgograd.

Suite à la découverte d’un recueil de texte « Chroniques de la Volga » écrit par une de ses tantes durant la bataille de Stalingrad en 1942–43, un Français, renouant avec ses racines familiales part, en novembre 2019, en pèlerinage à Volgograd, ex Stalingrad. Il déambule dans la ville et nous livre ses réflexions sur la Seconde Guerre mondiale, la bataille de Stalingrad et le rôle déterminant des Soviétiques dans la victoire contre le nazisme. Sa déambulation est entrecoupée d’extraits des Chroniques de sa tante, dans un dialogue entre passé et présent.

Ainsi est le sujet du film de Didier Feldmann, réalisé selon son propre scénario et par ses propres moyens, avec le soutien de la fondation « Bataille de Stalingrad ».

« Chroniques de la Volga », comme un devoir de mémoire, envers les combattants et combattantes soviétiques qui ont vaincus les nazis qui avaient déclenché le 22 juin 1941, par l’opération Barbarossa, une guerre d’extermination contre l’URSS pour constituer leur espace vital. Le Front de l’Est, c’est aussi le lieu de la première Shoah, la Shoah par balles, c’est le début de la tragédie.

« Chroniques de la Volga », comme un devoir de conscience, car les Anglo-américains ont usurpé sans vergogne, à l’URSS le rôle de vainqueur du nazisme et de libérateur de l’Europe en faisant fi des sacrifices soviétiques, avec ses 16 millions de morts civils et ses 10 millions de morts militaires.

« Chroniques de la Volga », comme une réflexion cinématographique sur cette guerre, sans images d’archive, sans pathos, sans spectacle. En ne l’évoquant qu’avec des mots, des situations, des émotions.

« Chroniques de la Volga », comme une réminiscence de mes obscures racines, mes arrière-grands-parents et mon grand-père paternel étant nés à Nikolaïev, en Ukraine. Une histoire familiale muette.

« Chroniques de la Volga », comme un manifeste nécessaire dans une société aveugle au passé, jouisseuse d’un présent qui, comme la culture hors sol, n’aurait pas de racines.

Ainsi décrit son œuvre l’auteur-même.

La projection du film en première était prévue en janvier à Paris au cinéma St-André-des-Arts, mais repoussée vers juin prochain à cause des restrictions contre la pandémie.

Nous vous invitons à l’avant-première du film de Didier Feldmann sur le web-site du CRSC à Paris en vous souhaitant un bon visionnage.

Avis de la presse