Le 18 novembre, le Centre de Russie pour la science et la culture à Paris a organisé une téléconférence avec l’Artiste du peuple de Russie Nikolaï Tsiskaridzé.

La rencontre a suscité un grand intérêt auprès les amateurs de ballet de France et de Russie. Il suffit de dire que le CRSC a reçu une avalanche de questions adressées au Maître avant même le début de la réunion.

Ayant changé de nombreux rôles au cours de sa carrière, du danseur étoile du théâtre Bolchoï au recteur de l’Académie de ballet russe de Saint-Pétersbourg, titulaire d’une maîtrise en droit, Nikolaï Tsiskaridzé est « un homme d’une incroyable popularité qui est toujours ouvert à toutes les questions. C’est un réel plaisir de l’interviewer », c’est ainsi que la critique d’art Ludmila Loguinova, auteur et animatrice de la rencontre, a présenté son héros.

L’Artiste du peuple, en qui coule le sang géorgien et français, a commencé le récit en parlant de ses origines. Il se rend souvent en France, non seulement parce que sa grand-mère était française, mais aussi parce que l’amour pour la France et l’amour pour l’œuvre de sa vie sont inséparables. Car c’est en France que l’art du ballet est né.

Selon de nombreux participants, la conversation au cours de cette soirée artistique a été profonde et sincère.

En regardant des extraits vidéo de spectacles de ballet avec sa participation, l’artiste de renommé mondiale a parlé de ce que signifient pour lui les noms du président de la commission d’examen Iouri Grigorovitch, de son premier professeur de ballet Piotr Pestov, de sa tutrice pendant la période de travail au théâtre Bolchoï, la grande ballerine russe Galina Oulanova.

L’invité du CRSC s’est souvenu de ses critiques et de ses camarades, Viktor Vanslov et Vitali Voulf, a partagé les souvenirs sur ses premières et plus récentes meilleures performances de ballet.

C’est avec le plus grand intérêt que le public a appris les particularités et les traditions uniques et le niveau de compétence dans divers théâtres du monde, où Nikolaï Tsiskaridzé s’était produit.

Les balletomanes français, parmi lesquels le biographe personnel de Rudolf Noureev Ariane Dollfus, la nièce de Serge Lifar Hélène Lifar, les ballerines et les danseurs français, ont été captivés par le récit passionnant de Nikolaï Tsiskaridzé sur ses rencontres et son travail en avec Roland Petit, Brigitte Lefèvre, René Servin, Zizi Jeanmaire et bien d’autres.

Une partie importante de la téléconférence a été consacrée à l’école française comme base du ballet russe et à des artistes russes exceptionnels, tels que Serge Lifar, Olga Preobrajenskaïa, Mathilde Kschessinska, Vera Trefilova, Lioubov Troubetskoï-Egorova, Nina Vyroubova, Vaslav Nijinski et bien d’autres noms célèbres de ballet.

En outre, le public a appris quelques moments personnels de la vie de l’artiste au cours de ses études à l’Académie de ballet Agrippina Vaganova, de sa propre carrière d’enseignant, de la participation à des émissions de télévision populaires d’aujourd’hui.

La conversation avec l’étoile a été complétée par des réponses à de nombreuses questions que le public envoyait dans le chat de la rencontre : est-il permis de se déplacer lors d’un fouetté, quels chefs-d’œuvre comporte la collection unique de photos de Nikolaï Tsiskaridzé, s’il juge opportun de comparer les bijoux à l’esthétique du ballet.

Avec une grande gentillesse et bienveillance, le héros de la rencontre a fourni des réponses détaillées à toutes les questions posées.

En conclusion, à l’invitation du directeur du CRSC Konstantin Volkov, les organisateurs de la rencontre et tous les spectateurs qui le souhaitaient ont fait une grande « photo de famille » avec leur « idole », qui a promis de venir à Paris en personne à l’avenir et de revoir les spectateurs du Centre.

L’enregistrement complet de la rencontre en russe et en français est publié sur le site web et sur les pages des réseaux sociaux du CRSC à Paris.