Le 22 avril, Lev Danilkine a présenté son œuvre littéraire « Vladimir Lénine : le Pantocrator de la poussière solaire ».

Critique littéraire, traducteur et écrivain, auteur des biographies l’écrivain d’Alexandre Prokhanov et du premier сosmonaute Youri Gagarine, à l’occasion du 100e anniversaire de la d’octobre en 2017, Lev Danilkine a écrit un ouvrage de 800 pages sur son chef de file. La biographie du « chef » a été publié dans la série « La Vie des gens merveilleux » par la maison d’édition « La Jeune garde » et a reçu le prix « Le Grand livre ».

À l’occasion du 150e anniversaire de Vladimir Ilyitch Lénine, Macha Publishing a publié une traduction française de cette monographie, qui a été présentée lors des Journées du livre russe à Paris en février 2020. Le livre est déjà disponible en librairie, la version e-book est disponible en ligne dès le 24 avril.

En présentant dans son roman de recherche l’analyse de l’une des figures les plus significatives et les plus controversées de notre histoire, l’auteur est complètement libre à la fois de l’image de l’idole « Ilyitch » de la période soviétique ainsi que de l’image du méchant sanguinaire que Lénine a été marqué dans les années 90.

Après avoir étudié les 55 volumes des œuvres complètes de Vladimir Lénine pendant cinq ans et repris tous ses itinéraires de la Sibérie à la Suisse, Lev Danilkine dissipe les mythes (y compris à propos de l’espionnage en faveur des allemands) et écrit sa « Léniniane ».

L’auteur propose de s’éloigner des clichés et de repenser la biographie et les idées d’un homme que certains appellent un grand stratège et penseur ayant réussi à créer un nouveau type d’État durant la période très difficile de l’histoire, à résister à l’intervention et à montrer à l’humanité le chemin vers un avenir meilleur, tandis que d’autres l’accusent d’être coupable de l’une des pires tragédies ayant divisées la Russie.

Lénine de Danilkine est avant tout un homme vivant : voyageur enthousiaste, cycliste, philosophe, rêveur et farceur. Il nous est très proche, tout comme son temps.

Du point de vue narratif, l’écrivain est aussi absolument libre. Le narrateur raconte le récit dans un langage facile, plein d’associations avec les réalités de nos jours et des « blagues » : il appelle Nikolaï Tchernychevski le Pélévine (écrivain contemporain connu, représentant du postmodernisme russe) de la fin du XIX siècle, et les Oulianov du milieu des années 1880 – la famille d’une pub de lessive. Il appelle l’ « Iskra » un start-up et compare le Congrès du Parti ouvrier social-démocrate de Russie (POSDR) à Londres à la course de Formule 1.

En même temps, la manière badine de la narration se conjugue parfaitement avec le côté encyclopédique de la recherche scientifique.

Le lecteur y trouve de nombreux détails et faits intéressants sur les astuces tactiques de la construction du parti, sur les relations de Lénine avec ses partisans politiques, sur la composition non prolétarienne du Congrès du Parti « ouvrier » et les secrets de sa conspiration à l’étranger, ainsi que sur la création et l’activité d’ « Iskra » (et d’autres publications), et bien d’autres choses.

Nous proposons à votre attention des extraits des chapitres « Munich. 1900–1902 » et « Paris. 1908–1912 » interprétés par l’auteur en russe et par la rédactrice de l’édition française Sophie Lafaille, en français.