Les 18 et 25 juin, à l’occasion de la fin de l’année d’études, la Maison russe des sciences et de la culture à Paris a accueilli des concerts d’étudiants de deux organisations musicales russes bien connues.
Le Conservatoire russe de Paris Alexandre Skriabine et l’Académie russe de musique, le théâtre d’enfants « CheremetieffGrad » à Paris sous le patronage du comte Piotr Cheremetieff ont fait preuve des résultats atteints dans le cadre de la formation musicale. Les deux établissements d’enseignement opèrent à Paris depuis de nombreuses années, mais pour la chorale sous l’égide de Cheremetieff, 2022 est devenue la première année de travail dans les locaux de la Maison russe à Paris.
Malgré la chaleur de 38 degrés le premier jour des concerts, la Salle de marbre de la Maison russe était remplie de jeunes interprètes, d’enseignants et de spectateurs.
Le deuxième concert de fin d’année, qui a eu lieu une semaine plus tard, a également suscite un vif intérêt.
Les concerts ont réuni plus d’une centaine d’étudiants en piano, chant, violon et orchestre du Conservatoire.
L’enseignante Tatyana Kostrova a préparé un programme thématique de musique baroque avec ses élèves. Le public a apprécié l’interprétation par son élève Alenor du concerto de Bach avec l’orchestre des élèves du Conservatoire.
L’âge des participants aux concerts présentés par le Conservatoire variait de 3 à 17 ans en musique instrumentale, étant soutenus par des étudiants adultes. Les solistes des catégories « jeune » et « intermédiaire » ont participé dans la catégorie « Chant vocal ».
L’Académie « CheremetieffGrad », qui compte actuellement une cinquantaine d’enfants, a également préparé un riche programme musical pour le concert annuel.
Les groupes « petits » et « moyens » ont interprété « Le chant sur le lutin » de Alexandre Yatchmenev, « La chanson ronde », « La souris gaie ».
Les groupes « grands » et « adultes » ont chanté la chanson folklorique russe « Poïdou li vyïdou li ïa », « Je crois » de Olga Chaïdoulina, « Ave Maria », Giulio Caccini, «Un conte sur ceci et cela» de l’opéra « Boris Godounov » de Modest Moussorgski, « Piano » de Yakov Doubravine et « La chanson matinale » de Issaak Dounaevski.
Le public a également pris connaissance d’un extrait de l’opéra « Confusion » interprété par les plus jeunes artistes de l’Académie.
Les participants aux concerts ont eu un vrai plaisir créatif en se produisant sur la scène de la Maison russe, ce qui a permis de faire face à l’inévitable agitation scénique des interprètes.
Des concerts comme ça sont absolument nécessaires dans le processus de l’évolution musicale des interprètes. Ils apportent la volonté, la concentration et aident à apprendre à ne pas perdre le contrôle pendant le performance et créent tout simplement une atmosphère merveilleuse, aidant à découvrir de nouvelles facettes de l’art.
