Le 12 avril, le monde a célébré le 60e anniversaire du premier vol spatial habité, réalisé par notre remarquable compatriote Youri Gagarine.

L’importance de son exploit pour l’humanité, l’histoire des réalisations spatiales uniques des pionniers russes, la place de la Russie dans l’exploration spatiale et la coopération scientifique et technique internationale ont fait l’objet de discussion lors d’une téléconférence de grande envergure. Elle s’est tenue à l’occasion de la Journée de la cosmonautique à l’initiative et sur la plate-forme web de la Maison russe des sciences et de la culture à Copenhague.

En tant qu’invités d’honneur de la réunion étaient présents les cosmonautes russes Sergueï Avdeïev et Sergueï Zaliotine, ainsi que le danois Andreas Mogensen, qui avaient participé au vol vers l’ISS avec le cosmonaute Sergueï Volkov.

La conférence a reçu le soutien actif de la corporation d’État Roscosmos et de sa filiale Glavkosmos SA. Ainsi, les projets phares de Glavkosmos ont été présentés par son directeur général Dmitri Loskoutov, dont les téléspectateurs européens avaient déjà fait la connaissance lors de la réunion en ligne « Rencontres avec les acteurs de l’espace russe » à la Maison russe des sciences et de la culture à Paris.

Outre le premier cosmonaute danois, le pays était représenté par des experts de l’Institut national de l’espace, de l’Institut Niels Bohr, du laboratoire « Terma A.S. » et d’un journaliste du quotidien « Politiken ».

Cependant, l’implication active des maisons russes en Belgique, en Italie, au Luxembourg et en France a permis au programme de devenir multilatéral. La conférence internationale a été un aboutissement de l’interaction « horizontale » entre les représentations européennes de Rossotroudnitchestvo.

Parmi les intervenants de la conférence figuraient des représentants de premier plan de l’Agence spatiale européenne, du Centre de recherche en microgravité (Belgique), de l’Université de recherche d’État à Rome (Italie) et du Centre européen pour l’innovation dans les ressources spatiales et du laboratoire « Cubesat » (Luxembourg).

Le Français Frédéric Marin, chercheur au Centre national de la recherche scientifique et à l’Observatoire astronomique de Strasbourg, a évoqué les calculs des facteurs anthropologiques dans le cadre du projet « Heritage », qui peuvent être utilisés dans le développement d’engins spatiaux habités pour les futurs vols interplanétaires.

Les langues de travail de la conférence étaient le russe et l’anglais. La traduction simultanée pour le public francophone a été assurée par la Maison russe à Paris.

L’importance de la réunion a été soulignée par le modérateur de la conférence, directeur de la Maison russe à Copenhague, Artem Markarian : « Les documents d’information issus des présentations et des échanges de vues entre les participants à l’événement renforceront davantage les liens dans l’industrie spatiale, et permettront également à de nombreuses parties intéressées de découvrir de nouvelles étapes dans l’exploration de l’espace extraterrestre. »