Le programme principal de l’étape parisienne du projet théâtral « Jeu d’acteur » s’est achevé par une excursion sur des lieux mémorables de Paris et de sa banlieue, liés à la culture russe et française, dans laquelle ont pris part les organisateurs du projet et les collaborateurs du CRSC.
La délégation a visité la ville de Vanves (Île-de-France), où des invités russes ont rencontré son Maire, Bernard Gauducheau, un bon connaisseur de la poésie russe et des oeuvres de Marina Tsvétaïeva. Ce fait ne semble pas si étonnant, une fois on apprend que c’est dans cette ville que se trouve la maison-musée de la grande poétesse russe et que son buste, offert à Vanves au nom de l’Agence fédérale Rossotroudnitchestvo par le sculpteur, membre de l’Académie russe des Beaux-Arts, Andrey Tyrtyshnikov, est installé à l’Hôtel de Ville.
La visite des endroits, intimement liés à la vie de Tsvétaïeva, s’est poursuivie dans la banlieue parisienne de Meudon, célèbre pour sa riche histoire « russe ».
L’expert en poésie de Marina Tsvétaïeva, actrice principale de la pièce sur les oeuvres de la poétesse « Donne-moi un coin vert », présentée au CRSC, Vera Smolyanitskaya a une nouvelle touchée ses accompagnants par la profondeur et l’expressivité de la lecture des paroles sur le territoire français, où la grande poétesse a vécu et exprimé ses sentiments.
En acceptant l’invitation de la directrice de l’École de l’enseignement complémentaire « Chag za chagom », Natalia Kazuchini-Bonci, qui enseigne le russe à Vanves depuis plus de 14 ans, la délégation s’est rendue à cet établissement et aux paroisses voisines de l’église de la Sainte-Trinité et des Nouveaux Martyrs russes.
Au cours de la visite, une discussion sur des projets de création communs a eu lieu avec Mme Makeeva, directrice de la Maison-musée de Moscou de Matveï Mouraviov-Apostol, qui se trouvait en ce moment en France.
Après avoir rendu hommage à la poétesse russe, la délégation s’est rendue sur les lieux mémorables associés à l’éminente chanteuse et actrice française, qui a profondément marqué l’histoire culturelle du monde. Les invités ont visité la rue de Bellevue à Paris, où est née «dans le plus grand dénuement» celle, « dont la voix, plus tard, devait bouleverser le monde »… Edith Piaf.
Un dialogue invisible avec les grandes femmes, russe et française, liées par un destin tragique, une profondeur émotionnelle, une impulsion créatrice et une passion, s’achève au monument dédié à Edith Piaf, sur une place à Paris, qui porte le nom de cette brillante française.