Le 17 novembre le Congrès international en histoire de la médecine organisé par l’UFR de l’histoire de la médecine de l’Université de Paris a eu lieu à l’Académie nationale de Médecine à Paris.

L’événement a réuni beaucoup de chercheurs qui traitent des sujets différents dont l’étude des maladies des illustres personnes du passé à partir de leurs squelettes, l’évolution des approches au traitement des maladies différentes, l’étude biographique des grands médecins du passé, l’histoire de la littérature médicale etc.

Sur l’invitation des organisateurs des chercheurs russes se spécialisant en histoire de la médecine en Russie ont pris part au Congrès.

Le professeur, docteur ès sciences, chercheur principal à l’Institut national de la santé publique N.Sémachko Serguei Zatravkine et la professeure à l’Ecole supérieure des hautes études économiques et chercheuse à l’Insitut des études avancées de Freiburg Elena Vichlenkova ont fait un exposé commun au sujet « Etre un médecin étranger en Russie : embauches européennes pour l’Empire Russe en XVIII et début du XIX siècles » et le docteur en sciences médicales, le directeur général de la société pharmaceutique russe « R-PHARMA » Vassili Ignatiev a présenté le sujet « Pourquoi une histoire pour le marché pharmaceutique : le cas de la pharma postsoviétique ».

Les deux exposés ont été faits à distance, l’interprétation simultannée a été assurée par la Maison russe des sciences et de la culture à Paris.

Sur la recommendation de la MRSC à Paris, le chirurgien français Alex Clément passionné pour l’histoire de la chirurgie maxillo-faciale russe de la Première guerre mondiale a lui-aussi pris part au Congrès. L’auteur du livre « Les gueules cassées russes 1914-1918. Volume 1 Des chirurgiens précurseurs » a fait l’exposé sur l’un des médecins russes du début du XX siècle G.Vilga qui a fait une contribution importante à la chirurgie maxillo-faciale militaire russe. M.Clément a noté par ailleurs que le rôle de la Russie dans la Première guerre mondiale est sous-estimé et parfois même complètement oublié.