A l’occasion du centenaire de « l’Exode » de l’Armée blanche et d’une partie de la population de Crimée lors de la Guerre civile, le Centre de Russie pour la science et la culture à Paris présente un film du réalisateur français Yves Riou « Des Russes blancs » (2018).
Novembre marquera le 100e anniversaire de « l’Exode russe », lorsque, après les événements révolutionnaires d’octobre en Russie, l’Armée blanche et la Flotte de la mer Noire ont été évacuées de Crimée et de Sébastopol. Après avoir passé par Constantinople, Gallipoli et Lemnos, les émigrés russes se sont retrouvés en plus grande dispersion forcée à travers le monde : en Bulgarie, en Grèce, en France, en Serbie, en Tunisie, au Brésil et dans de nombreux autres pays du monde.
« L’Exode russe » a mis fin à la Guerre civile et a achevé l’histoire de l’Empire russe.
Les aristocrates, la bourgeoisie, les artistes et les soldats réfugiés en France ont vécu une vie difficile mais passionnante. Angoisse de recherche de travail, crise d’identité et autres péripéties de la vie — tout cela se reflète dans le documentaire contenant de nombreuses images d’archives, des commentaires des descendants d’immigrés, des historiens célèbres, ainsi que divers témoignages oculaires.
Selon « Le Monde », ce « documentaire touchant » montre en détail la vie des exilés. À travers les récits de Macha Méril, née princesse Maria-Magdalena Gagarina et Marina Vlady, née Catherine Marina de Poliakoff-Baïdaroff, ainsi que d’autres témoins oculaires, les histoires de vie des « Russes blancs », remplies de tragédie et de sincérité, se dessinent devant nos yeux.
Les auteurs du film représentent tout un panthéon des ressortissants russes les plus remarquables, qui ont laissé un patrimoine durable à la culture française et russe.