Le mardi 15 mai au Centre de Russie pour la Science et la Culture à Paris avait lieu le vernissage de l’exposition d’Irina Kotova « Paris imaginaire ». Cet évènement était organisé en coopération avec l’ambassade de la République du Bélarus en France. Il a tout d’abord commencé, dans l’auditorium, par une allocution de M. Igor Shpynov, directeur du CRSC, qui a souhaité la bienvenue à tous et a mis l’accent sur les liens fraternels qui unissent la Russie et le Bélarus. De son côté, Son Excellence Alexandr Pavlovsky, ambassadeur plénipotentiaire et extraordinaire de la République du Bélarus en France, après s’être félicité de ces liens, a souligné la richesse de l’héritage culturel biélorusse en France dont Irina Kotova est aujourd’hui une des représentants.

Puis, Boris Zaborov, le célèbre artiste-peintre français d’origine biélorusse, a présenté Irina Kotova en disant notamment qu’elle a su trouver un Paris qui lui est propre, malgré le grand nombre d’artistes qui ont représenté la « ville lumière ». Ensuite, l’artiste elle-même a signalé que la série « Paris imaginaire » a été présentée en 2010–2011 au Musée national des beaux-arts à Minsk, mais qu’elle a bénéficié, lors de l’exposition au CRSC, de l’intégration de nouvelles œuvres. En outre, Irina Kotova a attiré l’attention sur le point suivant : « Sur l’affiche de l’exposition, vous pouvez voir une représentation de la statue d’Adam Mickiewicz par Antoine Bourdelle. Adam Mickiewicz est un grand poète, né dans un lieu qui est aujourd’hui dans la République du Bélarus. Ami de Pouchkine, bien connu en Russie, il vivait à Paris où il a créé un bon nombre d’œuvres. Il était ainsi au carrefour de plusieurs cultures de l’est et de l’ouest de l’Europe. C’est pourquoi nous l’avons choisi comme symbole de l’amitié et de la synergie artistique entre la Russie, le Bélarus et la France. »

Une partie poético-musicale a succédé aux allocutions. Des textes de Christophe Levalois sur les œuvres d’Irina Kotova ont été lus en français et en russe. Après chacun d’eux, Julie Safarova au piano et Laure Vermeulin au chant, membres de l’association « La vie en musique », interprétaient des œuvres de Michał Kleofas Ogiński et de d’Antoni Henryk Radziwiłł.

Après cela, la bonne centaine de personnes présentes a pu apprécier les œuvres de l’artiste dans les deux salles d’exposition et le magnifique buffet, offert par l’ambassade de la République du Bélarus, dans la salle de marbre. Dans cette salle étaient en plus projeté des extraits du film-documentaire de la télévision biélorusse « Paris imaginaire » (2010) et Julie Safarova ainsi que Georges Sosnovski ont joué au piano des œuvres de compositeurs français. »