Le 22 octobre, jour du 150e anniversaire d’Ivan Bounine, le directeur du Centre de Russie pour la science et la culture à Paris Konstantin Volkov a pris part à la table ronde « Le patrimoine de Bounine, le présent et l’avenir ».

Des événements commémoratifs consacrés à Bounine dans la « capitale du Nord » de la Russie ont été organisés à l’initiative de Vladimir Dervenev, membre de la Société russe de géographie et du Club mondial des pétersbourgeois.

Dans son discours, Konstantin Volkov a évoqué la période parisienne de la vie d’Ivan Bounine. Il a noté que Bounine avait vécu douloureusement la tragédie de la séparation et de la rupture avec la patrie après avoir quitté la Russie en janvier 1920. En tant qu’homme de vision et d’intelligence, il comprenait que les temps difficiles allaient durer longtemps, car il connaissait le peuple russe mieux que d’autres écrivains. Le choix de Paris par Bounine n’a pas été fait au hasard — après tout, il n’était pas seulement un Européen russe, mais aussi un homme du monde.

Le directeur a présenté en détail le programme des événements du Centre consacré à Bounine en 2020 et a invité les participants de ce Forum à la réunion en ligne du CRSC, fixée pour le même jour anniversaire avec le célèbre spécialiste français de la culture russe à l’étranger René Guerra.

Slaviste, docteur ès lettres, spécialiste de la littérature russe, maîtrisant la langue russe à la perfection, critique littéraire, collectionneur et conservateur du patrimoine culturel de l’émigration russe, René Guerra possède les connaissances les plus précieuses sur Ivan Bounine : en tant que secrétaire et ami de la famille de Boris Zaïtsev, il a eu la chance de recueillir les souvenirs sur l’écrivain de la bouche de son contemporain et ami proche.

À la discussion sur le patrimoine du grand poète, écrivain, philosophe, antifasciste et premier prix Nobel de littérature russe se sont joints des participants depuis l’hôtel particulier d’Alexandre Polovtsov à Saint-Pétersbourg et de nombreuses autres villes et pays.

Parmi les principaux consultants ont figuré l’historien, expert du Patriarcat et du Ministère de la Culture de Russie dans le domaine du tourisme historique et religieux Vladimir Dervenev, le membre du Conseil de l’Union des journalistes de Saint-Pétersbourg et de la région de Léningrad, rédacteur en chef du magazine « Adresses de Pétersbourg » Sergueï Iarochetski, l’artiste émérite de Russie, sculpteur, membre du conseil d’administration de l’Union des artistes de Saint-Pétersbourg Iouri Djibraev, le directeur du Centre de coopération russo-arabe Waddah al-Jundi, le journaliste collaborant à plusieurs agences de presse en Russie, en Estonie, en Finlande, au Tadjikistan Tatiana Lubina et d’autres experts.

Les hauts représentants des musées Bounine de Voronej, de Lipetsk et de Yelets, ainsi que les admirateurs de Bounine de Saint-Pétersbourg, de Moscou, de France, d’Italie, d’Etats-Unis, d’Allemagne, de Suède, de Tadjikistan et d’Estonie ont participé à la conférence en direct.

Outre le directeur du CRSC à Paris, la France a été représentée par la présidente de la filiale russe de l’ONG « Renaissance française » (France), initiatrice de l’ouverture du monument à Ivan Bounine à Grasse Zoya Arrignon et le représentant de la Société impériale orthodoxe de Palestine en France, retable de Église Saint-Michel-Archange de Cannes Mikhaïl Ouriasov.