Projet historique et photodocumentaire « Sur les traces de Pierre 1er en France »
Maison russe des sciences et de la culture à Paris
à l’occasion du 350e anniversaire de la naissance de Pierre le Grand
Partie 4. Boulogne-sur-Mer
23 avril / 4 mai (selon le calendrier grégorien) 1717 dans la matinée, il quitta Calais, dîna à « Marquise » et, après avoir parcouru 8 miles français de Calais (la distance actuelle fait 34 km), passa la nuit à Boulogne-sur-Mer.
Le nom de la ville de Boulogne apparaît pour la première fois sous l’Empire romain sous le nom de Bononia. Il vient du mot allemand « bona », qui signifie « parquet en bois ». La même racine se trouve à Vindobona (nom romain de la ville de Vienne). La même formation de mot peut être trouvée dans le nom de la ville italienne de Bologna.
Jusqu’en 1644, la tour d’Ordre se tenait sur le rivage, le premier phare documenté de France, construit par Caligula en 90 après JC.
Aujourd’hui, Boulogne est le plus grand port de pêche de France et la deuxième ville la plus peuplée, après Calais, dans le département du Pas-de-Calais.
Dans la ville il y a une maison, où auparavant, comme les Français aiment souvent souligner, se trouvait la maison, où en 1717 Pierre le Grand s’arrêta avec son entourage. La façade du bâtiment surplombe la place principale de la ville, où se trouve l’hôtel de ville (construit après la visite du tsar) et le beffroi qui le domine (1191–1214) est un élément important du site franco-belge inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Bonaparte a séjourné à trois reprises dans cette même maison au centre de Boulogne, en tant que Premier Consul (en 1803), lorsqu’il préparait sa Grande Armée pour la conquête de l’Angleterre, et comme l’Empereur Napoléon Ier (1810, 1811).
Quand on parle de Boulogne-sur-Mer, il est essentiel d’évoquer le bâtiment dans lequel le Consulat général de notre pays a fonctionné jusqu’à l’effondrement de l’Empire russe.
En collaboration avec le chercheur Sergueï Dybov, nous avons trouvé une référence dans la presse locale à la fontaine médiévale avec de « l’eau magique » (selon d’autres sources, l’oratoire), où le 24 avril / 5 mai 1717, comme on l’affirme dans la ville de Wimile, faubourg de Boulogne, s’approcha un cortège dirigé par le tsar de Russie
Le puits « a connu » Louis XIV et d’autres grands voyageurs qui se sont retrouvés aux alentours après 1615, date conservée sur la fontaine.
La ville de Wimile elle-même, a accueilli non seulement Pierre le Grand, mais elle aurait pu recevoir Jules César, François Ier, Henri VIII, Charles de Gaulle et d’autres invités d’honneur comme ses habitants d’aujourd’hui en sont convaincus.